Joshua Pludy * « C'est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. »

© HURRICANEDRUNK
✿ Joshua Lincoln PLUDY ✿

Date et Lieu de naissance : Le 28 janvier 1984, ici-même au camp.
Statut : Libertin, et il le vit très bien.
Profession : Ecrivain
Caractère : Ce qui est évident chez Joshua, c’est son besoin d’indépendance, pas étonnant dès lors qu’il préfère les présences féminines éphémères, usant de son charme naturel, aux histoires sérieuses qui très vite lui donnent le sentiment d’étouffer. Mieux encore que ces aventures, il préfère par-dessus tout, curieusement, c’est sa solitude, non pas qu’il soit associable, c’est le contraire d’ailleurs, il accorde bien plus d'importance à l'amitié qu'à toute relation amoureuse. Mais ce qui lui donne ce qui lui donne un côté mystérieux, ce n’est pas tant son caractère solitaire, c’est aussi dû au fait que Joshua n’est pas quelqu’un de très expansif. Ses attentions envers les personnes qu’ils apprécient sont souvent cachées et incomprise de part sa maladresse. Pour ne rien arranger, il peut compter sur son honnêteté et sa franchise, ceux qui disent que c’est une qualité n’ont pas toujours raisons car lorsque l’on est écrivain, on devrait pouvoir trouver les mots justes, or cela, Joshua en est incapable, sa spontanéité et son manque de tact évident lui jouent souvent de mauvais tours. Impulsif et susceptible de surcroît, il n’en fait qu’à sa tête lorsqu’un orage pointe le bout de son nez. Tout cela ne l’empêche pas d’avoir des qualités, évidemment, son altruisme, sa générosité et sa gentille en font partie.


Si vous étiez un regard ? Celui d'un enfant qui s'émerveille de tout.
Si vous étiez une odeur ? Celle des vieux livres.
Si vous étiez un toucher ? Celui de la couette. Sincèrement, qu’il y a-t-il de plus doux, de plus chaleureux et imprégné aux rêves tout à la fois ?
Si vous étiez un son ? Celui des feuilles des arbres caressé par le vent.
Si vous étiez un goût ? Celui d’une pomme.

# Son livre préféré étant enfant était le Petit Prince, il a demandé à son père de lui lire quelques centaines de fois.
# Lorsqu'il écrit, Joshua s'enferme dans la bibliothèque ou il va au rocher pour être au calme.
# Il va souvent se recueillir à l'endroit où l'on a enterré son père.
# Il est extrêmement attaché à ses racines, c'est pourquoi pour rien au monde il ne quitterait le camp.
# Il n’est pas parti du camp que pour aller ça l’université pendant trois ans.
# Les seules choses qu’il a ramenées sont son amour pour les femmes, et son diplôme qui est quelque part au milieu d’autres affaires.
# Oui, il n’est pas quelqu’un que l’on peut appelé de maniaque.
# Il aime faire le pitre, particulièrement lors des feu de camp.
# Il est très bon bricoleur.
# Il reverse la plupart de l'argent de ses droits d'auteur à des associations.

Et toi derrière l'écran !
Pseudo/Âge : Gipsy qui avance avec peur vers la deuxième décennie.
Avatar : Joseph Gordon-Levitt
Où avez-vous connu le forum ? Dans une flaque d’eau.
Avis ? Commentaire ? Dédicace ? Je dédicace cette fiche à tous les lamas.

Il ouvrit les yeux, le bruit qu’il avait d’abord pensé être de son rêve était en réalité le son caractéristique d’un poing qui frappait à la porte de sa caravane. Il fallut quelques secondes à Joshua pour se rendre compte qu’il avait quitté le pays des songes. « Une minute. » dit-il alors que ses mains cherchait désespérément en l’aveugle des vêtements à se mettre sur le dos, ses yeux ne s’étant pas encore habitué à l’obscurité de la nuit qui avait envahi sa caravane. Il s’habilla à la hâte tout en se dirigeant vers la porte. Quand il l’ouvrit et que le visage de Mikaela apparut dans la nuit, il sut que ce n’était pas bon. « C’est ton père. Joshua, je crois que c’est le moment. » Ses yeux regardaient son amie sans qu’il ne puisse réagir. Il aurait du se préparer à cette situation, son père qui refusait tout soins médicaux était condamné par son cancer. Pourtant, le jeune Pludy avait voulu cacher cette vérité à sa conscience, une vérité qu’il le frappait maintenant en plein visage. « Joshua, qu’est-ce qu’il se passe ? » lui demanda une voie endormie dans son lit. Cela eut pour effet de le ramener à la réalité. « Je… Je reviens. »

Il aurait espéré que le chemin menant à l’infirmerie soit infiniment plus long. L’envie de fuir était si rendait ses pieds lourds et si Mikaela ne l’encourageaient pas du regard, il aurait courut aussi loin que possible. D’ailleurs, la jeune femme avait été fort présente ses derniers temps, mettant de côté ses qualités médicales au profit d’un peu de psychologie. Joshua en a longtemps voulu à son père, son refus à toute médication était considéré comme de l’égoïsme par l’écrivain, une volonté de Bobby Pludy d’abandonner sa famille, de choisir la solution la plus lâche, et, il le pensait alors, la plus facile. Il a refusé de parler à son père pendant des semaines avant que des soirées entières passées à parler avec la médecin ne lui fasse comprendre que l’égoïste dans l’histoire, c’était peut-être bien lui. C’était lui qui refusait de le voir partir, qui voulait le garder à tout prix alors que le patriarche de la famille ne voulait que vivre ses derniers moments de la façon la plus paisible possible.
Finalement il l’entendu, la souffrance, mêlé de pleurs et de gémissements alors que ses pas l’amenait toujours un peu plus vers cette maudite tente. Il se rendit alors seulement compte que l’agitation avait sorti du lit d’autres membres du camp. Il n’osa pas les regarder, ses yeux restaient fixés sur le sol. Il ne voulait pas voir leur pitié, leur compassion. Il arriva finalement dans la tente. Sa mère était assise au chevet de son père, elle pleurait, il la regardait mais il semblait apaisé, un léger sourire même sur son visage. Le contraste entre les sentiments de ses parents était si opposé qu’il en eut le tournis. Après être resté spectateur, il se décida à imiter sa mère, il s’assit auprès de son père et lui attrapa la main. Ils restèrent de longues minutes ainsi, sans bouger, sans parler, le seul bruit était les pleurs que sa mère tentait en vain d’étouffer. Ils restèrent ainsi, jusqu’à ce que la lueur de vie s’échappe de ses pupilles. Et pour la première fois depuis longtemps, Joshua pleura.

La légère brise caressait ses cheveux dorés alors que sa voix emplissait le camp, parfaitement accordé au son de la guitare du plus célèbre des habitants de la communauté. Joshua n’arrivait pas à en détacher ses yeux, il aimait sans doute penser que la musique l’hypnotisait. Ses yeux scrutaient les moindres détails de son visage, ses fossettes, l’éclat de ses yeux malgré l’obscurité de la nuit. Rien ne semblait pouvoir le sortir de cette léthargie, mais c’était sans compter sans quelques petits érudits. « Joshua, Joshua, c’est quoi la suite de l’histoire ? » dit le petit garçon tout en tirant sur le pantalon du jeune homme. « Heu… » Prit au dépourvu, il fallut quelques instants à l’écrivain pour reprendre ses esprits. Il baissa la tête vers le livre qu’il tenait en main. « Ah oui ! Où en étais-je ? » Ses yeux traversèrent les pages ouvertes en diagonales. « Ah voilà ! » Il fronça les sourcils et se racla la gorge bruyamment, se prenant un air faussement sérieux qui fit rire les quatre petits enfants qui avaient décidé de l’écouter ce soir-là. « Comme je n'avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l'un des deux seuls dessins dont j'étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d'entendre le petit bonhomme me répondre: -Non! Non! Je ne veux pas d'un éléphant dans un boa. Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton. Alors j'ai… » « Pfff, c’est nul ! » dit l’un des enfants qui était une petite fille. « Il y a même pas de fille dans cette histoire. » Elle s’en alla rejoindre ses parents, son doudou à la main malgré les efforts vains de Joshua « Mais attends, il y a une fleur ! »

« Fait pas attention à elle. » dit un petit garçon.
« Elle comprend rien, c’est une fille… » ajouta un autre.
« Je n’ai rien à vous apprendre. » fit Joshua, un petit sourire aux lèvres.
« Qu’est-ce que vous mijoté ? » Les garçons, prit sur le fait, se retournèrent, et c’est avec surprise que Joshua se rendit compte qu’il s’agissait des mêmes yeux bleu qu’il observait quelques minutes avant. Billie.
« Rien du tout, on lisait un livre. » se défendit Joshua.
« Bien sûr… Je crois qu’il est temps qu’ils aillent se coucher, je ne tiens pas à les voir somnoler demain matin. »
« Enh noooon ! »
« C’est pas juste… »
« On vient juste de commencer l’histoire. » protesta l’écrivain.
C’est alors que Billie sortie son arme secrète, un regard qui est capable de vous pulvérisé sur place. « D’accord, tout le monde au lit. »
Une fois les enfants partis, Joshua remarqua une silhouette féminine familière adossée à sa caravane. Ses lèvres s’élargirent en un large sourire alors qu’il s’adressait en même temps à Billie : « Je pourrais passer finir l’histoire après la classe demain ? » Mais il n’écouta même pas la réponse, son regard restait inlassablement fixé sur sa conquête de la soirée. « On se voit demain alors. » ajouta-t-il distraitement alors qu’il laissait la jolie blonde, sans même lui jeter un regard, pour une autre compagnie.