Rosy Mc Keer

Date et Lieu de naissance : 18 Septembre 1990 à New-York
Statut : Célibataire
Profession : Etudiante en droit
Caractère :

Rêveuse : elle aime se laisser porter par le temps, rêver au grès du vent sans penser au lendemain, voir le temps s’effriter entre ses doigts et s’abandonner aux doigts des songes lorsque le soleil enflamme les cieux de sa lueur orangée.

Solitaire : ces silences, ces temps de vide qu’elle passe à écouter les murmures délicieux de la nature. Loin du monde et des autres pour celle qui c’est si longtemps sentit étouffée par tous ces bruits et ces voix.

Silencieuse : elle a perdu le goût des mots depuis trop longtemps, ne parvient plu à débuter et enrichir une conversation avec autrui. Difficile alors d’espérer en connaître un peu plus sur ce bout de jeune femme devenue pratiquement muette.

Secrète : hormis son prénom et son âge rare sont ceux connaissant ne serait-ce qu’un grain de l’histoire de la demoiselle. Ne demeure que son regard emplit d’une nostalgie étrange, d’une tendresse enfantine et d’une farouche détermination. Entrelacs de sentiments et d’émotions qui parlent pour elle et pourraient en déstabiliser plus d’un.

Discrète : une ombre parmi les Hommes à la capacité étonnante d’apparaître et de disparaître sans que personne ne s’en rende compte. Tel la souris se glissant entre les jambes des passants s’en que personne ne puisse la voir. Rosy excelle dans l’art de passer inaperçue.

Observatrice : rien ne lui échappe, elle observe, analyse, déduit et comprends bien plus de choses qu’on ne pourrait l’imaginer. Avec elle, les secrets enfouis ne sont que trop facilement découverts et la berner et dès plus difficile à croire qu’elle possède le pouvoir de lire en votre âme.

Timide : pour ne pas dire inaccessible, Rosy n’ose jamais aller vers les autres, communiquer, s’affirmer, tout cela ne lui ressemble pas. Elle n’a en aucun cas l’âme d’un chef et préfère demeurer dans son petit cocon, aider comme elle le peut au camps sans chercher à se faire remarquer.

Douce : personne ne l’a jamais vu s’énerver ou ne serait-ce qu’hausser la voix. La demoiselle demeure d’une douceur et d’une sérénité incroyable et ce, même dans les pires moments si bien qu’elle en devient apaisante et rassurante.

Imaginative : peut-être un peu trop quoi qu’il en soit, Rosy aime inventer des histoires et chansons en tous genres elle demeure d’ailleurs une excellente conteuse et chanteuse mais, malheureusement, sa timidité et sa réserve excessive l’empêche de faire profiter son talent aux autres.

Fidèle : il suffit d'obtenir sa confiance et son amitié et Rosy sera toujours là pour vous. Une épaule solide sur laquelle s'appuyer, un refuge serein lorsque plus rien ne va, une amie véritable sur qui on peut compter et ce, en tout instant.

Pétillante : il suffit de la connaître véritablement pour enfin découvrir ce côté de sa personnalité. D’une vitalité débordante Rosy peut alors vous faire penser à un enfant s’émerveillant devant la splendeur de la nature. Innocente, peut-être un peu naïve et possédant un petit grain de folie Rosy est un petit bout de jeune femme pleine de vie avec qui il est agréable de côtoyer la vie.

Têtue : pour ne pas dire buté, impossible de lui faire changer d'avis lorsqu'elle a décidé quelque chose. Cela peut d'ailleurs s'avérer dangereux car, croyant en ses convictions on se rend compte que, finalement, Rosy n'a pas froid aux yeux et n'est pas si fragile et peureuse qu'il n'y parait.

Indépendante : libre comme le vent on pense enfin l'avoir comprit, saisit ne serait-ce qu'un brun de son âme que déjà elle s'échappe. Insaisissable, inaccessible, cette jeune femme est une petite sauvage qui tient à sa liberté plus que tout au monde et qui serait prêt à se battre bec et ongle pour la conserver.

Torturée : elle vit dans le passé, regrette sans cesse et possède de plus en plus de difficulté à avancer. Elle pensait que changer de vie, venir ici lui permettrait de s’en sortir, de respirer, de vivre de nouveau mais cela risque d’être beaucoup plus difficile que prévu.

Généreuse : elle donnerait sa vie pour sauver ce qu’elle aime, ne reculerai devant aucun sacrifices pour porter secours à ceux ayant besoin d’elle. Une gentillesse et une générosité excessive qui pourrait lui porter préjudice.

Souriante : sourire et ce peu importe les circonstances. Qu’elle soit malheureuse ou non Rosy ne pourra jamais se départir de cet esquisse de sourire, l’ombre d’une joie perdue, un masque de frivolité parmi tant d’autres…

Maligne : il ne faut jamais se fier aux apparences, Rosy est bien plus retord et fine qu'on pourrait croire.


Si vous étiez un regard ? Celui d'un enfant s'abandonnant peu à peu à la douceur des songes.
Si vous étiez une odeur ? L'effluve légère de la forêt en automne après une longue nuit de pluie.
Si vous étiez un toucher ? La douceur d'une pétale de rose encore gorgée d'eau.
Si vous étiez un son ? Le murmure du vent se glissant entre les feuilles des arbres en une matinée de printemps.
Si vous étiez un goût ?Celui de la figue juteuse et gorgée de surcre.

• J’ai longtemps rêvé d’un jour apercevoir dans l’encre de son regard un semblant de fierté, une lumière légère qui, ne serait-ce qu’une fois, aurait brûlée jusqu’à mon cœur pour me crier son amour et son bonheur de m’avoir en tant que fille. Hélas, ce jour n’ai jamais arrivé. Pour lui, je n’étais que le souvenir douloureux de ma mère. Car nous étions identiques, une ressemblance si frappante que mon père ne pouvait camoufler sa douleur lorsque, par mégarde, il saisissait ma main comme si je fus son épouse. Longtemps je le poursuivais de ma haine, le détestais avec acharnement de ne pas parvenir à m’aimer puis, un jour, j’ai fini par abandonner. On s’habitue à l’absence d’une mère il en fut de même pour mon père. Je devais me résigner à avancer de mon côté, à grandir comme je le pouvais et, c’est ainsi qu’à seulement 14 ans je devenais pour lui, une parfaite étrangère. Certes, nous vivions encore ensemble, il remplissait son rôle de père de famille, m’apportant toit et couvert mais, pour le reste, je devais m’en remettre à moi-même. Peut-être ai-ce pour cela que je n’ai pas su grandir comme les autres enfants. Je me souviens de leurs rires et de leurs sourires, de cette fougue de vie alors que, derrière la baie-vitrée de l’immense appartement dans lequel je vivais, j’observais avec envie les oiseaux voler bien haut dans le ciel à l’abri de toutes enchainements, de toutes prisons. Les enfants de mon âge vivaient et moi… Moi je rêvais d’évasion, de liberté et d’air pur. On étouffe à New-York lorsqu’on a 14 ans, on étouffe d’autant plus lorsque votre père est le plus imminent avocat que l’on connaisse. Pressions, réputations à entretenir, destin déjà tout tracé. Voilà qui était fait, la petite Rosy devrait à son tour devenir avocate, courir après les méchants et les envoyer tout droit derrière les barreaux. Au début, cette perspective me plaisait quelque peu, je me voyais déjà enfiler ma robe me faire appeler « maitre » et gagner le respect de tous. Mais, là aussi, ce n’était qu’une illusion, la dernière de mon enfance, celle qui implosa lorsque j’appris qu’il arrivait à mon père de sauver in-extremis de véritables salops qui auraient mérités de se retrouver derrière les barreaux. Je me souviens lui avoir demandé pourquoi, une simple question qui ne trouva comme réponse qu’une unique phrase, bateau, sans consistance et qui me laissa sans nul doute sur ma faim : « c’est comme ça, c’est mon boulot, la vie n’est pas toujours juste. »
  Depuis ce jour, les oiseaux n’ont jamais quittés mon cœur…
  
  Noël… Période de rires et de fêtes où New-York se pare de son manteau de neige et ses colliers de couleurs. La ville s’anime, vivifiée par un seul et unique souffle de joie tandis que j’observe avec fascination cette effervescence à laquelle je me sens étrangère. Les hommes et les femmes sont comme des milliers de fourmis, ça cri, ça chante, ça rie, ça cours et ça chahute. Il faut trouver les cadeaux les plus beaux, éveiller la joie des plus jeunes, leurs offrir une part de rêve à eux, innocents qui peuvent encore croire et espérer.
  J’adorais particulièrement cette période. Non pour les cadeaux que mon père m’offrait ou encore pour ses marques d’affections tant ils demeuraient rares voir inexistants. Lui et moi nous ne fêtions jamais Noël ni autres fêtes de se genre. Mon père demeurait hermétique aux croyances, trouvait cela stupide de se réunir en famille si bien qu’il passait, la plupart de ces fêtes dans les rues de New-York à vadrouiller en compagnie d’une ou deux bouteilles de vins. Ainsi, je passais chaque Noël seule et ce depuis maintenant 6 ans. J’aimais cela, passer ma nuit accoudée à mon balcon et écouter les rumeurs d’une ville bercée par l’ivresse du moment me laissait rêveuse et me faisait sourire doucement. Parfois, je me permettais même d’accompagner la joie des passants saoules de bon vin et de bonheur de quelques notes de guitares. J’accueillais alors des rires et des applaudissements, parfois des chants puis, ma musique finissait toujours par résonner dans le silence glaciale d’une fin de nuit festive.
  
  Néanmoins, le Noël de mes 16 ans allait être entièrement différent car pour la toute première fois, nous dûmes accueillir une personne de la famille. Aujourd’hui encore je ne comprends pas ce qui poussa mon père à accepter ce petit bout de jeune fille, je ne compris jamais ses motivations réels mais, quoi qu’il en soit, elle le rendait plus heureux, plus vivant que jamais. Peut-être parce qu’elle demeurait mon parfait contraire. Enfant de 8 ans animé par la vitalité et dévoré par le désir de découvrir le monde. Petite fille brune au regard de nuit et à la divine peau chocolaté. Petite cousine dont les parents se séparaient, peut-être cousine que nous devions protéger de cette crise familiale, lui cacher le plus longtemps cette terrible vérité : l’amour n’est jamais éternel…
  
  Sarah fut mon unique source de bonheur réel durant les années qui suivirent la séparation de ses parents. Elle demeurait ma parenthèse, m’insufflait le courage nécessaire pour continuer d’avancer et parvenait à me faire rire aux larmes. Je l’aimais comme une mère aime son enfant, remplaçant dans un sens sa véritable mère, partie vivre ailleurs dans les bras d’un parfait inconnu. De cela, je crois que Sarah n’en a jamais vraiment souffert. Son père était un homme fort, je veillais sur elle et mon père se comportait avec elle comme un parfait oncle. Doux et protecteur, lorsqu’il lui lisait des histoires ou acceptait de délaisser ses dossiers pour se mettre dans la peau de Barbie ou de Ken je voyais luire dans ses yeux une petite flamme de bonheur et d’attendrissement qui, à chaque fois, m’arrachait un sourire emplit de regret. Cependant, cela me rassurait également. Je savais que Sarah serait bien entourée, qu’elle grandirait correctement et demeurerait à l’abris de l’abandon et du désespoir de n’être pas aimé. Je pouvais alors préparer mon départ, fuir le destin que me traçait mon père, abandonner mes études, fuir cette vie dans laquelle j’avais si longtemps étouffé.
  
  « Je sais que tu ne comprendras pas les raisons de mon départ, que tu seras triste et je peux déjà imaginer tes grands yeux noirs se remplir de larmes mais je t’en pris, Sarah, ne m’en veux pas. Te quitter cette nuit et l’acte le plus douloureux qu’il m’ai été donné de faire jusqu’à présent mais, j’ai prit ma décision. Te quitter, partir loin d’ici et rejoindre les oiseaux qui n’ont jamais cessés de battre en mon cœur. Je ne peux te laisser que cette lettre, trace de tous l’amour que je te porte bien que cela ne sera jamais suffisant. Alors, pour combler le manque de mon absence je me permet de te laisser cette photo à laquelle est accrochée une mèche de mes cheveux. Tu te souviens Sarah ? Tu avais bravé l’interdit de ma chambre se jour là et c’est sans doute la première fois que tu m’écoutas jouer du piano. Petite fourbe tu as voulu immortaliser cet instant toi qui voyait pour la première fois dans mon regard autre chose que cette triste nostalgie. Alors, je te laisse cet instant en souvenir des heures musicales qui suivirent, au souvenir de ta petite voix d’enfant m’accompagnait à la guitare, en souvenir de ces longues journées d’hivers ou je te contais mille et une histoire sans que jamais tu ne te lasse. Tu es étais ma ‘plus grande fan’ comme tu te plaisais tant à dire et je te remercie pour cela.
  
  J’aimerais te dire encore tant de choses mais ce soir, mes mots s’épuisent et je ne trouve le courage de tout mettre sur papier. Je veux simplement que tu saches que, comme les oiseaux tu resteras à jamais vibrante dans mon cœur. Je ne pourrais jamais oublier ton regard malicieux et sache que j’emporte avec moi ton collier de perle et le souvenir à jamais graver dans mon âme de ton merveilleux sourire.
  
  Prends soin de toi ma brunette divine, dévore la vie, conduit ton destin, trace ton propre chemin mais surtout, surtout, n’oublie jamais : je t’aime. »
  
  Partir… Un rêve d’enfant qui se réalise. Prendre la route sans se retourner, fuir son passé et trouver un nouveau sens à son existence. Rosy connaissait l’existence de ce campement, de ces hommes et de ces femmes venu comme elle à la recherche d’un monde meilleur, loin de toutes vies matérialistes à l’abri des horreurs du monde.

• - C'est une férue de lecture aussi, la demoiselle lorsqu'elle n'apporte pas son aide au campement passe la plus grande partie de ses journées enfermées dans la bibliothèque en compagnie des mots et des rêves.
  - Musicienne dans l'âme Rosy à, hélas, laissée sa guitare et son piano en partant, cela ne l'empêche pas de chanter et d'écrire paroles et musiques même si cela ne sert plus à grand chose à présent.
  - La jeune femme dort très peu, 3 ou 4 heures lui suffisent à tenir aussi, il n'est pas rare de la voir côtoyer la nuit trouvant en son silence et son mystère un peu de paix et de sérénité.
  - Certaines personnes du camp la surnomme 'la muette' non, cela n'a rien d'une insulte, c'est tout simplement une constatation. Rosy ne parle que très peu et, lorsque cela lui arrive, bafouille le plus souvent si bien qu'il lui ai plus simple de rester à l'écart des autres bien qu'elle paraisse alors pour une grande insociable.
  - Elle adore danser, chanter et conter des histoires mais sa timidité l'empêche de se mêler aux autres, de s'affirmer si bien que, lors des soirées auprès du feu, Rosy préfère demeurer assise observant les autres en souriant doucement devant tant de facilité à vivre et à s'affirmer.
  - Elle pourrait passer des heures et des heures allongées au soleil à rêvasser et à écouter les chants de la nature.
  - De sa vie d'avant elle ne regrette que le sourire et le regard cabotin de sa petite cousine, elle porte d'ailleurs un collier de perle provenant de cette dernière. Il n'a rien de très beau mais il ne quitte jamais son cou et c'est sans doute, l'unique souvenir qui la rattache à sa vie passé.
  - Sa mère est morte en couche et son père a depuis longtemps tiré un trait sur sa fille Rosy se considère donc comme orpheline et ne connait pas le sens du mot famille, peut-être ai-ce pour cela qu'elle a autant de mal à s'ouvrir aux autres.
  - Une large cicatrice sépare son dos en deux résultat d'un violent coup de couteau qu'elle reçu en voulant protéger sa cousine d'un petit voyou de bas étage.

Et toi derrière l'écran !
Pseudo/Âge : L.G/ 18 ans
Avatar : Emilie de Ravin
Où avez-vous connu le forum ? Grâce à Undiosel =)
Avis ? Commentaire ? Dédicace ? Le forum est tout simplement superbe et sort véritablement de l'ordinaire un vrai petit trésor.

Bienvenue parmi nous.

Je réserve Emilie ?
Tu prends un pré-def (dont tu changes le vava) ou tu prends un "nouveau" personnage ?

Et j'arrête avec mes questions.

Bienvenue

Non Emilie n'est pas dans les prédef', et même si elle l'était tu peux la prendre :)

Oui, en gros, les avatars qu'on a mis dans les pré-defs sont interchangeables donc tu prends qui tu veux. Et/ou tu inventes ton perso et si j'ai bien compris, tu as opté pour ça.

Emilie, agaga

Bienvenue :)

J'aime quand des joueurs en amènent d'autres avec eux

Bienvenue et excellent début de fiche, ça promet

J'adore ta fiche
Je l'a trouve très bien ton histoire, tu es validée

C'est vrai que l'histoire est pas mal du tout mais ce que je préfère, moi, c'est tout le détail du caractère. Ton personnage est trop yeuh.