MAX O'BRIEN ~ never was and never will be.

✿ Maxine O'Brien ✿

Date et Lieu de naissance :

Le 24 juillet 1980 à Leadville, Colorado, USA.

Statut :

Célibataire.

Profession :

Promoteur immobilier.

Caractère :

On dit que les apparences sont trompeuses ; elles ne le sont pas le moins du monde chez Maxine. La douceur des traits de son visage n’a d’égal que celle de son caractère. Dotée d’un cœur trop gros pour supporter l’égoïsme, elle aime plus que tout en faire profiter les autres, ses proches étant les premières victimes de son amour débordant. Elle vit, subit et ressent les choses très fortement. Quand elle aime, c’est avec passion ou rien. Quand elle décide de parvenir à ses fins, il est fort à parier que rien ne saura se mettre en travers de son chemin. C’est ce trait de caractère qui fait d’elle l’une des meilleures dans son domaine : elle est déterminée et son audace ne connaît que très peu de limites. Bien loin de la naïveté qu’elle faisait preuve à l’adolescence, Maxine est aujourd’hui une femme forte, ambitieuse et qui assume ce qu’elle est la tête haute. Cet état d’esprit a également un revers non négligeable qui se révèle handicapant quand elle se bat pour rien, qu’elle court pour battre un record mais finit le nez dans le mur. Le plus épais qu’elle connaisse et qui l’étouffe depuis des années est celui érigé par son père qui n’a jamais été capable de lui dire qu’il était fier de lui alors qu’il applaudit chaque semaine ses fils pour chacun de leurs matchs. Si elle n’est pas d’un naturel jaloux, Maxine avoue volontiers qu’elle les envie d’être de sexe masculin, de profiter automatiquement de ce statut privilégié dans le cœur de leur père, alors qu’elle doit se battre pour allumer ne serait-ce qu’une étincelle de fierté dans les yeux de ce dernier. Il s’agit à l’heure actuelle de sa plus grande motivation, son but ultime qu’elle s’est jurée d’atteindre et elle est consciente que chaque contrat réussi est un pas vers celui-ci.

Si vous étiez un regard ?

Celui d'une professionnelle, qui sait dénicher les bonnes affaires en un clin d'oeil.

Si vous étiez une odeur ?

Celui d'un pain fraîchement sorti du four.

Si vous étiez un toucher ?

Celui de la caresse d'une nuque et de doigts se perdant dans des cheveux.

Si vous étiez un son ?

Celui des sabots d'un cheval martelant le sol.

Si vous étiez un goût ?

Celui d'une fraise des bois tout juste cueillie.

Ces petites choses qui font que l'on est tous uniques...

_ Elle n'a aucun signe particulier extérieur - ni tatouage ni percing - en dehors d'une courte cicatrice dans le haut du dos, vestige d'une vilaine chute sur du verre quand elle avait trois ans.
_ Elle ne jure que par la musique pop/rock des années 80.
_ Elle sait jouer de la guitare mais personne ne le sait.
_ Les inventions technologiques la fascinent toujours, même si elle a parfois du mal à les suivre et à les comprendre.
_ Elle a été mannequin "yeux" pour une publicité de lentilles de contact, personne ne l'a jamais reconnue et cela a permis de financer une partie de ses études.
_ Elle est actuellement sans domicile fixe. Pas par manque de moyens financiers mais parce que son travail n'a pas de frontière.
_ Elle loge donc à l'hôtel ou, occasionnellement, chez des amis. Et ce mode de vie lui convient pour l'instant.

Et toi derrière l'écran !

Pseudo/Âge :

Chose Rapter / 20 années.

Avatar :

Liv Tyler

Où avez-vous connu le forum ?

Par une demande de partenariat sur l'un des meilleurs fo' qui existent

Avis ? Commentaire ? Dédicace ?

On a tous une histoire, racontez nous la vôtre...

MAX O'BRIEN ~ never was and never will be. 2igkuqe

" Your smile, and the sound of your voice
And the way you see through me
Got a feeling, you give me no choice
But it means a lot to me. "

« Tu as oublié ? »
Ne relevant pas la tête de son passionnant bouquin, Maxine mit sa colocataire en pause d’un index levé juste le temps pour elle de terminer son chapitre. Une petite minute s’écoula avant qu’elle ne se redresse, une main repositionnant correctement ses lunettes sur le bout de son nez. Ses yeux d’un bleu éclatant étaient déformés par ses culs-de-bouteille et sa sévère queue de cheval commençait à se relâcher, signe qu’elle n’avait pas bougé du canapé depuis plusieurs heures.
« Quoi ? »
« On sort ce soir ! »
« Je sais bien. Depuis le temps que tu me rabats les oreilles avec ton bar branché, je n’ai pas eu l’occasion de l’oublier. »
« On part dans quinze minutes… »
« D’accord. J’ai le temps de lire un autre chapitre alors. » Aussitôt dit, aussitôt fait, elle se plongea à nouveau dans sa lecture, sous le regard outré de son amie qui s’avança et lui tira le livre des mains. « Hé ! Fais gaffe, je l’ai emprunté à la bibliothèque. »
« Tu comptes y aller comme ça ou c’est juste une blague pour me faire enrager ? »
« Il faut une tenue particulière pour aller boire un verre ? »
« Parfois, j’ai vraiment l’impression que tu n’as pas encore atteint la puberté, que tu n’as pas encore dépassé le stade de tes quatorze ans. »
« Merci, Joss, c’est très flatteur et ça me donne définitivement envie de faire un effort. »
L’effort, elle le fit, mais pas avant d’avoir eu des excuses de la part de sa colocataire qui, pour se faire pardonner, lui prêta un top élégant qui pallia tant bien que mal la masculinité du treillis sombre dont Max ne se sépara pas – elle avait ses limites mais, surtout, Joss était plus petite qu’elle et ne pouvait par conséquent pas lui être d’un grand secours sur ce point. Après un court passage par la case salle de bain pour arranger coiffure et maquillage, les deux étudiantes étaient fin prêtes pour sortir. Etant encore une débutante au sein du milieu festif de Leadville, la jeune O’Brien s’accrochait au bras de son amie comme si sa vie en dépendait alors qu’elles s’extirpaient du taxi qui les avait arrêtées juste devant le bar le plus branché de la ville qui se situait aux antipodes du quartier où elle avait grandi, tant géographiquement que sur le plan de l’architecture. C’était chic, les trottoirs étaient peuplés de jeunes bien habillés et d’imposantes berlines. Joss était comme un poisson dans l’eau, lançant des salutations à tout va tandis que la brunette faisait de son mieux pour suivre le mouvement. Heureusement, une fois à l’intérieur elle se détendit, l’étrange luminosité de l’endroit aidant.
« Va chercher une table, je me charge des boissons. »
Max accepta sans discussion, elle aurait bien été incapable de commander autre chose que du whisky – la boisson fétiche de son paternel – et nul doute que Joss allait lui ramener le cocktail le plus in du moment. La soirée était encore neuve et le bar n’était pour l’instant pas pris d’assaut, ce qui permit à la jeune femme de trouver une place sans grosse difficulté. Quelques minutes plus tard, sa colocataire la rejoignait, un large sourire aux lèvres.
« J’ai déjà récupéré un numéro de téléphone et j’ai croisé un pote qui va ramener sa petite bande. »
« Bien, » répondit Maxine avec un pâle sourire. Des inconnus. Elle s’y était attendue mais le fait de les voir arriver sur elle en une masse uniforme paniqua la solitaire qui sommeillait en elle. Des bises furent échangées, des présentations faites, des chaises bougées, jusqu’à ce que tout le monde soit confortablement installé, au gré des connaissances formées. Ce qui laissa évidemment une place libre juste en face d’O’Brien, Joss étant déjà en train de flirter à côté. Sans se laisser démonter, Max but une gorgée de son verre – elle ne se souvenait déjà plus de son nom mais c’était fort sucré – et tenta d’engager la discussion avec son voisin de droite, qui échangea deux mots avant de se retourner vers ses vrais amis.
« La place est libre ? » La brunette ne s’attendit pas à ce quelqu’un lui adresse la parole et il lui fallut quelques secondes avant de lever la tête.
« Oui, tu peux prendre la chaise si tu veux, » répondit-elle avec un sourire timide, persuadée que le jeune homme allait simplement la prendre pour s’installer plus loin, cependant ce dernier n’en fit rien et s’assit sans la déplacer.
« Ils m’ont envoyé chercher les boissons et n’ont même pas daigné me garder une place ! » O’Brien hocha la tête avec compassion, il ne demandait clairement pas de réponse, il avait juste dit cela pour paraître sympathique. Et cela fonctionnait, Maxine se sentait plus à l’aise avec lui en à peine cinq secondes qu’avec ceux qui l’entouraient depuis dix minutes. Le sourire engageant qu’il revêtait devait certainement jouer en sa faveur.
« J’adore The Cure. » Tel un cheveu sur la soupe, la phrase de la demoiselle capta à nouveau l’attention du jeune homme qui fronça les sourcils en signe d’incompréhension. « The Cure, » répéta-t-elle en dansant sur place pour l’intimer d’écouter la chanson qui était en train de passer dans le bar. « I don’t care if Monday’s blue, Tuesday’s grey and Wednesday too, Thursday I don't care about you, it's Friday, I'm in love. » Son chantonnement s’acheva avec un entrain qui se transforma en gène devant la mine effarée de son interlocuteur. Bravo, belle façon de se faire remarquer.
« Monday you can fall apart, Tuesday, Wednesday break my heart. Oh, Thursday doesn't even start, it's Friday I'm in love, » reprit-il finalement, au grand étonnement de la jeune femme qui éclata d’un rire franc qui attira l’attention de toute la tablée.
« Je m’appelle Danny. »
« Maxine. »

Nouveaux sourires échangés. Plusieurs conversations écoulées. Des verres partagés. Au bout de plusieurs heures en sa compagnie, Max revit sa conception des vendredis soirs du tout au tout. Car ce vendredi-là lui apporta bien plus qu’une simple distraction ; elle comprit enfin le sens profond des paroles qu’elle avait jusqu’alors chantonnées par habitude.

*

Citation :: « Mon très cher Danny,

J’ai recommencé le début de cette lettre un nombre incalculable de fois avant de me décider sur une bonne entrée en matière. Comme tu peux le constater, je n’ai rien trouvé de pertinent. Il faut dire que j’ai perdu l’habitude d’écrire un vrai courrier, c’est dans un tel cas que l’on se rend compte à quel point les téléphones portables et Internet ont changé notre mode de communication. Et à quel point on est perdu quand ils nous abandonnent. Maudit cellulaire qui refuse de s’allumer au moment où j’en ai le plus besoin ! Comme si j’avais les moyens de m’en racheter un dans l’immédiat, en plus… Je viens tout juste d’emménager dans un vrai appartement qui, sans colocataire, dévore tout mon salaire de simple stagiaire. Mais le patron de la boîte m’a dit que je devrais avoir un vrai contrat le mois prochain. Je croise les doigts.
Désolée, j’ai tendance à me croire sur un journal intime, je n’en ai jamais eu mais j’imagine qu’on y raconte ce genre de choses (?). Si j’en tenais un, il serait plutôt rempli de tout ce qui me manque ici, il serait rempli de toi… Ne lis pas ça sur un ton mélodramatique, même si j’ai le cœur dans un étau en écrivant ces mots, je veux que tu les lises avec le sourire, avec le sentiment qu’on se reverra bientôt. Je ne perds pas espoir en nous, je sais que nous avons encore de belles années devant nous en dépit de la distance. Et même si tu n’as pas répondu à ma dernière lettre, je sais que tu penses la même chose.
J’espère que Leadville se porte bien, que je ne manque pas trop à la jet-set locale et que vous ne vous amusez pas trop sans moi. Si, par hasard, tu croises mon père ou l’un de mes frères, j’aimerais que tu leur remettes le bonjour de ma part, je ne vais pas avoir l’occasion de leur écrire et j’ignore quand j’aurais un moyen de communication fonctionnel. Vous pourrez même en profiter pour casser un peu de sucre sur mon dos, je ne vous en tiendrais pas rigueur !

Je t’embrasse très très fort,
Maxine. »

*

Son téléphone coincé entre sa joue et son épaule, Maxine retranscrivait à la vitesse du son les indications qui lui étaient énumérées sans interruption, elle hochait la tête avec un « hum hum » d’acquiescement de temps à autres. De la chair de poule s’étalait sur ses bras dénudé, contrastant avec la chaleur émise par le frottement répétitif du côté de sa main sur son bloc-notes. Alors qu’à l’autre bout du fil la voix continuait de piailler des ordres et des recommandations, l’attention de la jeune femme fut momentanément attirée par un mouvement en contrebas. Elle s’était trouvé une place de choix, sur une colline qui surplombait l’ensemble désertique qui, d’ici quelques années, aurait entièrement disparu au profit d’un gigantesque complexe. O’Brien n’était pas de ces gens avides de pouvoir et d’argent qui aimait piétiner la nature, toutefois, elle avait mis la main sur un petit trésor qui, non seulement, lui conférerait une réputation du tonnerre mais qui permettrait aussi de donner du travail à des centaines de personnes. Les sacrifices ? Il en fallait toujours ; ce bout de terrain ne serait pas une exception. Les quelques marginaux qui en avaient fait leur chez eux non plus. Ils n’avaient aux yeux de la loi aucun droit de se trouver là et Maxine était persuadée qu’ils ne seraient pas un problème, avec un avocat doué qui leur expliquerait toutes les mésaventures judiciaires qu’ils risquaient en restant, l’affaire était dans la poche. Personne ne souhaitait se fâcher avec les autorités en vigueur, elle en avait fait l’expérience à maintes reprises. Son interlocuteur semblait d’accord avec cette idée puisque, comme si les pensées de la jeune femme étaient parvenues à se faufiler au travers du combiné, il fit mentionna de cet épineux sujet.

« Vous êtes certaine que ces individus ne poseront pas de problème ? »
« On m’a assurée qu’ils étaient inoffensifs. Et j’ai pu constater de mes propres yeux que c’était le cas. »
« Vous les avez approchés ? »
« Pas encore, non. »
« Nous enverrons l’un de nos avocats pour régler la situation. Rappelez-nous s’il y a du nouveau, le cas échéant nous vous recontacterons dans la semaine pour mettre les dernières choses au point. »
« D’accord. » Cela signifiait la fin de la conversation. Pourtant, Maxine n’en avait pas exactement terminé. « A propos du chef de chantier, est-ce que vous avez réfléchi à ma proposition ? »
« Quelle était-elle, déjà ? »
« Russell Faveratti, de New York. Le meilleur avec qui il m’ait était donné de travailler. »
« C’est un ami à vous ? »
« Oui, mais cela n’a rien à voir avec… »
« Bien évidemment… »
« Il est très doué, c’est un meneur d’hommes hors pair et il est déjà en route pour le Colorado donc il serait très fâcheux de ne pas l’embaucher. »
« Vous n’accepterez pas de refus, n’est-ce pas ? »
« Je veux simplement que ce complexe soit irréprochable, monsieur, et je mets toutes les chances de votre côté. »
« Bien, nous en reparlerons. »

Avec un sourire plus lumineux que le soleil au-dessus de sa tête, Maxine referma le clapet de son portable. Elle se congratula intérieurement tout en se rapprochant du bord de la falaise rocailleuse à quelques mètres d’elle ; une fois au bord, elle contempla à nouveau le décor, voyant déjà les grues et les travailleurs du chantier à venir. Ce serait beau à voir, elle n’en doutait pas une seule seconde. Son regard s’accrocha à nouveau sur la forme qu’elle avait vu bouger quelques minutes plus tôt. Elle plissa les yeux pour discerner une silhouette humaine – masculine – qui venait dans sa direction mais dont la tête baissée démontrait qu’elle n’était pas sa destination. La jeune femme commença à faire défiler les noms de son répertoire mais s’interrompit lorsqu’elle fut en mesure de distinguer le visage de l’homme au loin. Son cœur rata une pulsation avant de s’emballer comme s’il avait peur de ne plus jamais pouvoir battre. Elle fit un pas en avant, ce qui eut pour effet de lui rappeler qu’un vide de quelques mètres s’ouvrait sous ses pieds et qu’il n’était pas recommandé de s’avancer davantage. Elle cligna des paupières durant un quart de seconde qui fut suffisant pour faire disparaître la vision. Elle avait dû rêver, le soleil lui tapait sur la tête et la faisait halluciner. Dans un pouffement maladroit, la promoteur immobilier appuya sur la touche d’appel de son téléphone et le porta à son oreille.

« Allo ? » La voix de Russell était fatiguée, comme d’habitude. Maxine redoubla son entrain pour palier le manque de son ami.
« Comment tu vas ? J’ai une super nouvelle ! »

Liv Tyler

Bienvenue!

QUEL EXCELLENT CHOIX D'AVATAR god

Bienvenue parmi nous hug3

Elle a les yeux revolver bave

Merci et Merci love3

Au fait, si ce n'est pas assez clair (genre si le nom ne suffit pas *baf*), j'ai pris le prédéfini de Rachel McAdams... sans Rachel aaah

C'est pour mieux te voir, mon enfant oooh

Tu fais bien de le préciser parce que je viens de me lever et j'avais pas fait le rapprochement, je file te le réserver alors mrgreen

Encore une fois merci, dame Gloomy :hug2:

Maxine O'Brien a écrit:

Et toi derrière l'écran !

Pseudo/Âge :

Chose Rapter / 20 années.

Avatar :

Liv Tyler

Où avez-vous connu le forum ?

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Avis ? Commentaire ? Dédicace ?

J'ai entendu dire qu'on aimait les lamas par ici

Tu nous fais un pseudo à la Voldemort maintenant mrgreen

Que je suis contente de te voir ici love

Remarque la double dédicasse quand même

C'est pour passer incognito et faire peur aaah

Ca fait plaisir d'être ici hug1

Messages : 26 Date d'inscription : 17/09/2010 Age : 35

Ma soeur ( rabbit

) lionceau brill

Devinez qui a - enfin - fini... mrgreen

NON ?

...

Ah bah si, et en plus t'as mis Russell, c'est bien ça mrgreen

Validée avec grand plaisir brill

Tout arrive

Beh oui, quand même, Russell c'est son seul ami mrgreen

Merci m'dame rabbit

A force de voir ce smiley j'ai presque envie d'un lapin

Non mais puis j'aime bien que nos deux anecdotes soient reliés I love you

Cest trop chouuuuu I love you

. J'adore.

Russell / Maxine, ça va donner une belle amitié !

Les lapins sont des créatures tellement passionnantes I love you

Merci Nanoushka hide

Il faut bien que les seuls méchants du forum se serre les coudes fight

De super acteurs, aussi

Maxine O'Brien a écrit:: « Mon très cher Danny,

J’ai recommencé le début de cette lettre un nombre incalculable de fois avant de me décider sur une bonne entrée en matière. Comme tu peux le constater, je n’ai rien trouvé de pertinent. Il faut dire que j’ai perdu l’habitude d’écrire un vrai courrier, c’est dans un tel cas que l’on se rend compte à quel point les téléphones portables et Internet ont changé notre mode de communication. Et à quel point on est perdu quand ils nous abandonnent. Maudit cellulaire qui refuse de s’allumer au moment où j’en ai le plus besoin ! Comme si j’avais les moyens de m’en racheter un dans l’immédiat, en plus… Je viens tout juste d’emménager dans un vrai appartement qui, sans colocataire, dévore tout mon salaire de simple stagiaire. Mais le patron de la boîte m’a dit que je devrais avoir un vrai contrat le mois prochain. Je croise les doigts.
Désolée, j’ai tendance à me croire sur un journal intime, je n’en ai jamais eu mais j’imagine qu’on y raconte ce genre de choses (?). Si j’en tenais un, il serait plutôt rempli de tout ce qui me manque ici, il serait rempli de toi… Ne lis pas ça sur un ton mélodramatique, même si j’ai le cœur dans un étau en écrivant ces mots, je veux que tu les lises avec le sourire, avec le sentiment qu’on se reverra bientôt. Je ne perds pas espoir en nous, je sais que nous avons encore de belles années devant nous en dépit de la distance. Et même si tu n’as pas répondu à ma dernière lettre, je sais que tu penses la même chose.
J’espère que Leadville se porte bien, que je ne manque pas trop à la jet-set locale et que vous ne vous amusez pas trop sans moi. Si, par hasard, tu croises mon père ou l’un de mes frères, j’aimerais que tu leur remettes le bonjour de ma part, je ne vais pas avoir l’occasion de leur écrire et j’ignore quand j’aurais un moyen de communication fonctionnel. Vous pourrez même en profiter pour casser un peu de sucre sur mon dos, je ne vous en tiendrais pas rigueur !

Je t’embrasse très très fort,
Maxine. »