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 Einion MacDónaill : un British dans le désert [the end]

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Joshua Pludy
Joseph M. Blake
Einion MacDónaill
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Einion MacDónaill

Einion MacDónaill


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MessageSujet: Einion MacDónaill : un British dans le désert [the end]   Einion MacDónaill : un British dans le désert [the end] EmptyDim 28 Nov - 22:12

Einion MacDónaill : un British dans le désert [the end] Tumblr13
© moi-même Embarassed
Einion MACDÓNAILL

    Date et Lieu de naissance : 18 septembre 1968, à Londonderry. (Irlande du Nord, GB)
    Statut : veuf, père de deux enfants.
    Profession : ancien leader d'un groupe de musique, reconverti en pyrotechnicien.
    Caractère :
    Il est toujours très délicat de parler de soi, n'est-ce pas ? Difficile de ne pas être trop modeste sans pour autant tomber dans l'exagération et le narcissisme pur. Je vous demande donc un peu d'indulgence pour ce qui va suivre. Merci. On dit de moi que je suis associable mais je ne partage pas cette opinion. Le fait que je n'ai pas de véritables amis ne fait pas de moi un cas. Depuis tout petit, je suis perfectionniste. Il n'est pas rare qu'une de mes chansons passe à la poubelle sans le moindre regret. La volonté de caresser la perfection m'a toujours obsédé. Après tout, c'est un peu ce qui nous arrive à tous. Je tiens également à signaler que si je une personne posée, cela n'empêche que je peux, de temps à autre, réaliser un coup de sang. Assez lunatique, je suis toutefois toujours très lucide. J'ai un côté flemmard assez développé et c'est entre autres pour cela que je n'ai jamais cherché à parler une autre langue que l'anglais. Si l'on exclue les quelques mots de français que j'arrive à baragouiner quand j'ai bu, je ne suis pas capable de m'exprimer dans une langue autre que celle de Shakespeare. Ma flemmardise est parfois plus vicieuse : c'est à elle que je dois mon look négligé. La persévérance a toujours été ma grande amie. Tandis que nous étions comme cul et chemise, madame Patience jouait aux cartes. Autrement dit, je ne suis absolument pas patient. C'est un trait de caractère que l'on regrette de plus en plus quand on prend de l'âge. Paraît-il que je peux être drôle, quand je veux. Je n'ai jamais cherché à faire rire autrui. Disons que cette facilité à plaisanter de tout reflète à mon entourage une image plus "vivable". Si je ne suis pas généreux en sourires comme en compliments, je suis toujours d'une franchise à vous couper le souffle. De là à distinguer s'il s'agit d'une qualité ou d'un défaut, je n'ai jamais su. J'ai beau être victime de ma légendaire flemmardise, cela n'empêche que j'adore faire la fête, boire de l'alcool en écoutant de la musique pour X célébration. C'est aussi pour cette raison que pour ma reconversion, je ne voulais pas d'un job dans un bureau, par exemple. Non, je me serais pendu depuis longtemps si j'avais eu à subir cela. Et voilà, c'est tout ce que vous saurez : il faut bien préserver un peu de mystère.

    Si vous étiez un regard ? un clin d'œil.
    Si vous étiez une odeur ? celle de la mer.
    Si vous étiez un toucher ? une touche de piano.
    Si vous étiez un son ? celui de la guitare sèche.
    Si vous étiez un goût ? celui du citron.



On a tous une histoire, racontez nous la vôtre...
Tout d'abord, avant de débuter ce récit, je vous conseille de vous armer d'un stylo et d'un carnet de notes. En effet, je n'ai encore jamais parlé de moi de cette manière et les idées risquent d'être assez désordonnées. À vous ensuite de tout remettre dans l'ordre qui vous semblera judicieux. Si vous êtes prêts, j'y vais.

« Enclume McDonald »
Je vous l'accorde, ce nom prête à sourire. Pourtant, tout à l'heure, quand je me suis présenté à vous, l'énonciation de Einion MacDónaill ne vous a pas étonné. Je suis né en Irlande du Nord, qui fait partie de l'empire Britannique. Mon prénom est gallois, mon patronyme est irlandais mais j'ai la nationalité anglaise. Depuis que j'ai rejoins le camp, j'ai eu besoin de demander une double nationalité : anglo-américaine. Avouez que vous ne regrettez pas de vous être munis de quoi prendre des notes. Aîné d'une famille finalement composée de deux parents -logique, me direz-vous- et de trois enfants, j'ai deux plus jeunes sœurs. Celles-ci n'ont jamais eu le goût de l'aventure. Peut-être même qu'elles croient que le Colorado est un nom de cocktail et qu'elles pensent que je vis encore en Angleterre. Pour tout vous dire, elles ne m'ont pas contacté depuis des années. Je les ai quitté en assurant le traditionnel "On se donnera des nouvelles ! Je vous appelle en arrivant." J'ai toujours pensé que j'avais oublié mon répertoire en Angleterre...
Ma légende personnelle a débuté le 18 septembre 1968, à Londonderry. L'Irlande, c'est joli. D'ailleurs il n'est pas rare que le pays me manque. C'est très différent d'ici. Et même si je n'y ai passé que deux courtes années, cela m'a marqué. En effet, j'étais encore en soquettes et en grenouillère quand mes parents ont décidé de se rapprocher de la Reine d'Angleterre. (en pensant que leurs frais d'envoi de courrier seraient ainsi réduits : ils étaient de grands admirateurs de Sa Majesté) En vain, ce n'est pas pour parler d'eux que je m'adresse à vous. J'ai eu une enfance assez banale, bercée surtout par la musique. C'est ma passion de toujours. J'ai joué de la guitare dès l'âge de six ans. De là à vous affirmer que j'avais la pleine maîtrise de mon instrument, il y a de la marge. À l'école, j'étais un élève peu attentif, moyen, qui avait toujours la moyenne, juste ce qu'il fallait pour passer dans la classe supérieure. En fait, je passais le plus clair de mon temps à draguer et à jouer de la musique.
À l'âge de seize ans, j'ai décidé de créer un groupe de musique. Rejoins par trois amis de l'époque, nous avons ainsi donné naissance à une formation qui reprenait essentiellement des grands classiques. Je composais beaucoup de chansons mais pour débuter, je préférais rendre hommage aux Beatles, aux Stones, aux Doors et à David Bowie. Ce dernier a d'ailleurs eu une influence assez incroyable sur mes chansons. Bref, mon adolescence n'a rien d'extraordinaire. En Angleterre, des loosers de mon espèce, il y en avait à la pelle. J'avais une gueule assez déglinguée mais cela ne m'empêchait pas de faire la cour aux filles, à l'école. Celle-ci ne me motivait guère à quoique ce soit. Les études n'étant pas ma priorité, j'ai cessé d'aller en cours quand j'eus l'âge nécessaire. Je pris mes cliques et mes claques et j'ai migré à Londres, avec mes amis, co-fondateurs du groupes.

« London Calling »
Que l'auteur de la chanson du même nom me pardonne pour cet emprunt maladroit. Encore un brin innocent mais surtout très impertinent, je posai donc mes valises dans un appartement miteux de la banlieue nord de Londres. (à Enfield, pour les puristes) Toujours en compagnie de mes trois acolytes, nous avions tous économisé du mieux possible pour ne pas se retrouver à mendier sous les ponts. Nous ne nous en sommes pas trop mal sortis. Très vite, notre logement s'est transformé en studio d'enregistrement improvisé. Du matériel bon marché et/ou acheté d'occasion nous permettait de donner vie à des tas de chansons. La plupart d'entre elles ne franchissaient pas les murs de notre bunker.
De temps à autres, des professionnelles du strip-tease nous rendaient visite. Il avait beau y avoir une fille dans le groupe, cela ne la gênait pas ; au contraire même, je pense que cela l'amusait plus qu'autre chose. Elle était très ouverte d'esprit. C'est entre autres pour cette raison que je l'ai attiré dans mes filets. Autant vous dire qu'avec le recul, j'ai fini par comprendre que je n'aurais jamais dû. Nous nous sommes mariés quand elle avait vingt-quatre ans. J'en avais vingt-cinq et je ne voyais pas le moindre symbolisme dans cette union : je pouvais simplement désormais me vanter d'avoir une femme. Vous connaissez ma femme ? Elle est belle hein ? Vous voyez le genre. La débauche, dans notre appartement, allait crescendo dans l'absurdité : alcool, drogues, descentes de police finissant en bagarres, trafics en tous genres etc. Allez savoir pourquoi c'est à cette époque, où, ne sachant même plus différencier une bouteille de whisky d'une brique de lait, camés H-24, 7j/7, un agent est venu s'intéresser à nous.
David Elliott Tyler, qu'il s'appelait. Je m'en souviens comme si c'était hier. Il était londonien et nous avait entendu jouer lors d'un des rares concerts que nous avions donné dans la capitale. Sans véritable "justification", il a proposé de nous sponsoriser une tournée et c'est ainsi que tout a véritablement commencé. En échange d'une trêve totale dans la prise de drogues & co, il nous offrit d'abord une série de concerts dans des pubs londoniens très huppés, à l'époque. Évidemment nous ne faisions au début que des premières parties. Mais petit à petit, les gens venaient aux concerts aussi pour nous voir jouer. Un soir de 1994, nous prîmes notre envol. Les représentations sur scène à guichets fermés s'enchainaient. C'était un véritable plaisir puisque nous pouvions enfin jouer nos propres chansons, à des gens qui les aimaient. Symbole d'une concrétisation au plaisir sans nom, c'est la période que je regrette le plus. Nous avons sortis plusieurs albums, participé à des tas d'émissions de radio et de télévision, donné des centaines de concerts et aussi, amassé des milliers de livres. (la monnaie, pas la nourriture pour cerveau)

« The Gallifreys »