RUSSELL * What is the most resilient parasite? Love.

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✿ Russell Faveratti ✿

Date et Lieu de naissance :

Statut :

Profession :

Caractère :

Si vous étiez un regard ?

Si vous étiez une odeur ?

Si vous étiez un toucher ?

Si vous étiez un son ?

Si vous étiez un goût ?

Ces petits choses qui font que l'on est tous uniques...

# Il ne s’est jamais remis de son divorce, c’était il y a 3 ans. Sa femme, oui car il la considère toujours comme sa femme bien qu’il ne porte lui-même plus l’alliance, est partie avec un autre homme.
# Sa mère s’est suicidé quand il était un jeune enfant, il n’en a que peu de souvenirs, son père est mort d’un arrêt cardiaque quand Russell avait vingt-trois ans, il a quitté New York juste après le décès de son paternel.
# Il a toujours été un grand fan de baseball et des Mets de New York.
# D’ailleurs, il avait un vrai dont pour le baseball mais son père était contre le fait de voir son fils dans un tel environnement.
# Il a commencé très jeune à travailler en tant qu’ouvrier avant de grimper un à un les échelons.
# Depuis quelques années, il passe ses soirées avec un bouteille de whisky, cela ne l'a cependant jamais mis en difficulté au travail, mais l'aide plutôt à lui tenir compagnie et surtout, à dormir comme un bébé.
# Adolescent, il a attrapé une très mauvaise habitude, il fume.

Et toi derrière l'écran !

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Spoiler:

On a tous une histoire, racontez nous la vôtre...

Il aurait du le savoir, en franchissant le seuil de la porte, que cette journée ne serait pas comme les autres. Aucun bruit ne régnait dans l’appartement, ni radio, ni télévision, elle qui pourtant, haïssait le silence. Elle n’était déjà plus là, partie, envolée, emportant avec elle tout ce qui lui appartenait. Il ne lui restait plus rien, c’était presque comme si elle n’avait jamais existé, plus rien à part cette lettre, déposé sur la table de la cuisine.

***

A moitié affalé sur le bar, il commanda un autre verre d’un geste de la main, ses sens s’engourdissaient doucement alors que le poison bienvenu le purifiait. Amorphe, il ne prêtait même pas attention à la raclée que prenaient les Mets face aux Rockies. Le bar était rempli de fans de l’équipe du Colorado mais il se fichait pas mal de tout ce bruit, et encore moins de cette stupide télévision. Le barman lui apporta son double whisky, peut-être le quatrième de la soirée, peut-être plus. Il se redressa quelque peu. Sa main s’empara de son paquet de cigarette, bien au chaud dans sa poche. Ce n’est que lorsqu’il voulu l’ouvrir que ses yeux furent attirer vers la trace blanche qu’avait laissé l’absence sur son annuaire gauche. Il ne la portait plus depuis aujourd’hui même. N’y avait-il donc rien sur cette terre pour lui faire oublié ? Il alluma sa cigarette, son regard marquait à peine le trouve de cette vérité qu’il le frappait encore. Il était seul, abandonné, un simple sachet de chips jeté à la poubelle après s’être bien amusé. Car c’était ainsi qu’il voyait la situation, elle s’était servie de lui, il ne croyait plus aux larmes qu’elle avait versée en lui faisant ses adieux, elle qui avait d’autres bras pour la réchauffer la nuit. Il recracha la fumée, son regard se faisait plus dur. Il ne pouvait s’empêcher de l’imaginer dans les bras de cet homme dont le visage lui était inconnu. Il serra les dents.

Qu’avait-il fait ? Avait-il mérité qu’elle le quitte de cette façon ? Avait-elle besoin de l’humilier à ce point ? Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, le regard dans le vide. Autour de lui les habitués du bar fêtaient un nouvel home run. Il jeta un regard au scora. Ensuite tout se passa très vite, tellement vite que lui-même ne s’en rendit pas compte de suite. Il y a avait eu ce reflet dans le miroir, une illusion, elle dans les bras de cette homme. Il avait attrapé son verre, auquel il n’avait pas touché, et l’avait fracassé sur la tête du pauvre type qui était assis à côté de lui. L’homme était au sol, le visage en sang. Mais qu’est-ce qu’il lui avait prit ? Il jeta quelques billets sur le comptoir et partit sans demander son reste.

***

« Tu trouves que c’est un travail digne de notre entreprise ? »
L’ouvrier ouvrait et fermait sa bouche sans savoir quoi répondre.
« Tu te fous de moi j’espère ? Tu vas recommencer, et il est hors de question que je te paie ces heures supplémentaires, c’est bien compris ? » Russell s’éloigna de son ouvrier à la mine déconfite, personne n’osait le regarder dans les yeux, rare était même les personnes qui osait lui adresser la parole tant il semblait être difficile de prévoir la réaction du chef de chantier. En particulier aujourd’hui. Il était particulièrement à cran, et au final, même si ce pauvre ouvrier n’avait pas fait un mauvais travail, Russell n’avait pu s’empêcher de le rabaisser devant ses collègues. Inconsciemment, il reproduisait le même sentiment qu’il avait vécu, celui qui lui avait transpercé la chair pour s’y loger bien confortablement, l’humiliation.

Sa cadence était énergique alors qu’il rejoignait son bureau de fortune sur le chantier. Il eut à peine le temps de franchir la porte que son téléphone portable se mit à sonner. Lorsqu’il vit le nom apparaître sur l’écran, un léger, et furtif sourire se dessina sur son visage.
« Allo ? »
« Comment tu vas ? J’ai une super nouvelle ! » répondit Maxine à l’autre bout du fil.
« J’ai connu mieux. » Un silence s’installa entre les deux interlocuteurs.
« Elle s’est remarié. Et elle est enceinte. J’ai du mal à comprendre, quand on était ensemble, elle m’avait pourtant dit qu’elle ne voulait pas d’enfant. »
« Russell, je sais que c’est difficile pour toi, mais tu dois aller de l’avant… »
« Je sais bien. Bon alors, dis-moi, qu’elle est cette ‘super nouvelle’ ? »
« J’ai décroché un contrat pour un complexe immobilier gigantesque. Je compte sur toi et tes ouvriers pour un travail impeccable. »
Ca ne pouvait pas mieux tomber, un travail qui pourrait enfin occuper toutes ces pensées.